vendredi 3 avril 2015

J'ai vu... Klô Pelgag (en concert)

Vous devriez être jaloux, parce que c'était un moment intimistexceptionnel.

Je vous entends d'ici vous écrier :
- "Evidemment ! Quelqu'un qui s'appelle Chloé ne peut pas être foncièrement mauvais !" (Et, malgré mon légendaire esprit de contradiction, je ne peux qu'adhérer à votre propos.)


VOUS : "Mais Klô Pelgag, c'est qui ?"
MOI : "C'est elle :"














- Ah d'accord. Et qu'est-ce qu'elle chante ?  
- Comme des rames, par exemple :



- Alors ce concert ? Raconte !
- Tout a commencé un jeudi soir. Le pédiluve (nageurs et autres amateurs de verrues, rangez vos maillots de bain, il n'accueille plus que des concerts) a accueilli une petite blonde déjantée, habillée en squelette, coiffée d'un chignon-crotte et dotée d'un accent québécois à couper au couteau. Klô Pelgag était accompagnée de 3 cordes (violoncelle, alto, violon) en robes désuètes, d'un contrebassiste moustachu en slip/chaussettes/cape de super-héros, et d'un batteur en slip aussi et marcel en résille. La classe, quoi.
Elle nous a chanté sa poésie noire brillante, ses images sombres de coeurs pourris, d'os cassés et de peaux déchirées toujours sublimées par de belles mélodies enjouées et bien arrangées.
L'amie qui m'accompagnait, Vieillotte de son prénom, m'a dit : "On dirait un chat". C'était exactement ça : néoténique et gracieuse jusque dans ses coups de folies, ses coussinets couraient et jouaient à toute vitesse sur son clavier, tombaient exactement là où il fallait... un mélange incroyable d'énergie et de justesse.
Entre les chansons, tours de magie et humour cradingue ont enchanté les spectateurs.

Le site de Klô Pelgag est ici.
J'ai gardé le CD longtemps mais, suite à une sombre histoire de copie privée, je l'ai rendu à la médiathèque. Courez donc l'emprunter.







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